Chez les personnes prostituées, en particulier chez les transgenres, que travaux dune mission dinformation sur la prostitution en France. PROSTITUTION DE 1949 À NOS JOURS, Encyclopædia Universalis en ligne, prostitution masculine reste beaucoup moins importante que la Rapport annuel 2012 sur la criminalité en France, p 226. Nature de celles-ci et ne sont pas moins protégées contre les Je pourrais raconter que son père a tué sa mère lorsquelle avait 2 ans, en la balançant depuis une voiture en marche. Je pourrais raconter que la petite fille a été ballottée doncles en cousins pendant lincarcération de son père. Quelle a été violée à lâge de 3 ans. Quelle est tombée enceinte de jumelles à 16, et quelle a fait sa première passe contre deux steaks, chez le boucher du village. Après, elle faisait payer 25 euros la fellation. Jsavais pas vraiment les prix, je savais pas cque jvalais, dit-elle. Je pourrais écrire tout cela. Mais avec quels mots raconte-t-on linimaginable? La réglementation de la prostitution en Europe est un débat houleux, et si le Parlement européen a directement, chaque pays a ses spécificités. En Roumanie, en Croatie et en Lituanie, la prostitution est purement et simplement illégale le client nest pas forcément pénalisé contrairement au travailleur du sexe. Dans le reste des pays dEurope, lexercice individuel de la prostitution ne constitue pas un délit, mais les modèles de réglementation sont très différents. Il existe plusieurs courants de pensée : labolitionnisme a pour but dabolir toute réglementation concernant la prostitution, mais pas forcément la prostitution elle-même. Ce courant considère que les prostitué.es sont des victimes et que les réglementations les concernant ne font quaggraver leur situation. Le prohibitionnisme vise à interdire toute forme de prostitution. Le réglementarisme vise à réglementer la pratique de la prostitution interdiction du racolage mais autorisation des maisons closes, par exemple. Sa grille danalyse a donc largement inspiré cet article-les recherches féministes étant toutefois situées dun autre point de vue que le sien. Dans un premier temps, le cadre juridique, mais également social, dans lequel prend place la prostitution aujourdhui, plus particulièrement en France, sera exposé en situant les termes du débat social auxquels néchappent pas les recherches sociologiques, elles-mêmes influencées par des enjeux extra-scientifiques quand elles sattachent à comprendre la prostitution. Les trois temps suivants présenteront les différentes manières pour les sciences humaines de penser la prostitution : prendre pour objet la personne prostituée; le corps social prostituant; ou linteraction sociale. les acteurs de terrain mettent en avant le rôle des clients dans les
Lavis de Quentin Deltour, rédacteur en chef du magazine Espace P de lassociation Avec Nos Aînées ANA ; entretiens avec des Autre variable, que lon omet souvent de mentionner : une clientèle féminine se développe aux Caraïbes, ou en Afrique, avec ses codes et ses normes. Les beach boys qui proposent leurs services sont généralement cultivés et séduisants. Les plages et lintimité des hôtels se substituent ainsi aux bordels, le flirt et la romance prenant plus de place dans la prestation globale que les stricts rapports physiques, qui restent, selon Ulrich Seidl réalisateur de, teintés de colonialisme. Institutionnels autour dengagements et de principes communs formalisés
Si les anarchistes critiquaient la prostitution et souhaitaient son abolition, cela ne les empêchait par dêtre solidaires des prostituées voir, par exemple, lanarchiste français Élisée Reclus. Fidèles à leurs positions antiautoritaires, les anarchistes nenvisageaient pas la répression policière ni la criminalisation des prostituées comme une solution acceptable pour enrayer la prostitution. Au contraire, les anarchistes ont souvent déploré et dénoncé la répression que subissaient les prostituées, relevant par ailleurs que la police sintéressait davantage aux prostituées pauvres quà la prostitution de luxe. Le journal La femme affranchie, dirigé de 1904 à 1913 par Gabrielle Petit, féministe, antimilitariste et anarchiste, dénonçait la police française et son droit dinterpeler sans mandat les prostituées. Le journal estimait à dix mille le nombre de prostituées ou prétendues telles, emprisonnées pour navoir commis dautres crimes que dêtre pauvres. Si, pour un anarchiste comme Charles-Auguste Bontemps, il importait den finir avec la criminalisation du travail du sexe monnayé, sa légalisation napparaissait pas non plus comme une solution souhaitable, car elle soumettait alors les prostituées à limpôt et donc à lEtat cette institution détestée.